Incestueuse Sirène

Incestueuse Sirène

Pourquoi mes désirs se fixent-ils sur cet être androgyne, ce Ganymède,
alors que de vraies femmes, s'offrent à moi ?

Nouveau Pygmalion, je vais aller de surprise en surprise,
élève douée, Sirène dépassera bientôt son maître.

Mais où s'arrêtera ce petit démon ?

Du coin de l'œil, je regardais les deux jeunes filles s'ébattrent près de la piscine. Bien que sœurs, elles étaient aussi dissemblables qu'elles puissent l'être. L'une avait une longue chevelure blonde et était toute en rondeurs, avec une silhouette déjà pulpeuse malgré son jeune âge ; l'autre était rousse aux cheveux très courts, avec une silhouette d'éphèbe.
Malgré les balancements harmonieux des tendres volumes de la blonde, je me surpris à regarder avec davantage d'intérêt la grâce juvénile de la rousse. Toutes deux étaient seins nus, condition que j'imposais à toutes les jeunes femmes qui profitaient de ma piscine. Sirène, objet actuel de ma concupiscence, n'offrait à mes regards que deux larges aréoles incolores légèrement gonflées. Tout au plus deux germes de seins, comparés aux jolis fruits de son aînée. Ses fesses menues n'avaient que ce qu'il faut de rondeur pour les distinguer de celles d'un garçon. Pourtant, mon regard avait du mal à se détacher d'elle.

Les deux sœurs habitaient dans la villa voisine de la mienne, avec leur mère, veuve d'un riche industriel. N'ayant pas de piscine dans leur jardin, elles avaient été attirées très vite par la mienne. Dès que la glace fut rompue entre leur mère et moi, autorisation leur fut donnée de venir s'ébattre chez moi. Avec elles, un éternel printemps s'installa quotidiennement devant ma maison. Leur mère était souvent absente, fort occupée par des actions bénévoles menées sous l'égide de la commune. Je la soupçonnais de vouloir entrer en politique, sans doute pour meubler une vie désormais sans grand intérêt à ses yeux.

Parfois, la mère venait se baigner avec ses filles, non sans m'en avoir au préalable formulé la demande, bien que je l'informais, chaque fois que l'autorisation permanente, octroyée aux jeunes filles, valait également pour elle. Un vieux portillon rouillé, qui séparait naguère nos deux propriétés, leur permettait un accès direct sans avoir à passer par la rue, sous l'œil inquisiteur de la vieille voisine d'en face, pipelette du lotissement.

A sa première visite, après avoir regardé avec un sourire complice le panneau affichant l'interdiction de porter soutien-gorge, la mère avait ôté brusquement le sien, libérant une poitrine aux formes généreuses, mais encore bien fermes. Ses deux filles assistèrent au dévêtissement avec une stupéfaction évidente, qui témoignait de la primeure qui m'était offerte de cette hardiesse. J'appris plus tard que la mère était une magnifique escort girl réputée aux frontières de la France. 
Pendant que la fille blonde continuait à regarder sa mère bouche bée, je surpris la rousse à me guetter du coin de l'œil avec un sourire narquois, qui s'élargit quand elle me vit déglutir avec peine. Dès l'entrée de jeu, les caractères des deux donzelles s'étaient affirmés. J'ignore si la frêle Sirène chantait bien, mais il est sûr qu'elle pétillait de malice.
La mère, après s'être jetée à l'eau psychologiquement, le fit vivement de façon physique, pour mettre rapidement fin au coup de théâtre provoqué par l'apparition de ses seins nus.

Quand je passais à côté d'elle, la petite Sirène siffla entre ses dents :
--- Vous pouvez rentrer vos yeux dans vos orbites, le spectacle est terminé !

Pourquoi les seins en bourgeons, de cette gamine, m'excitaient-ils plus que les fruits encore verts de son aînée ou les fruits matures de sa mère ?

Aujourd'hui, la mère était de sortie et ses deux filles se chamaillaient sous mes yeux faussement indifférents. C'était surtout le dos de Sirène qui me faisait la plus grosse impression. Son dos lisse, de Ganymède, éveillait en moi quelques instincts soigneusement enfouis dans mon subconscient. Si j'avais cru à la métempsychose, j'aurais pu sentir le citoyen d'Athènes, que j'avais sans doute été dans une autre vie, retrouver son goût pour les adolescents de son propre sexe. Cette gamine espiègle était le plus bel alibi que l'on puisse trouver pour dissimuler des tendances homosexuelles !
Quand les jeunes filles s'approchèrent de moi, j'apostrophais la cadette :
--- Alors, tu es prête pour franchir le grand pas qui fera de toi une adulte ?
Elle allait avoir 18 ans dans deux jours.
--- Peut-être pas, mais j'ai déjà choisi mes cadeaux.
Elle lut l'inquiétude qui s'inscrivit dans mes yeux à cette nouvelle, car j'avais déjà acheté le cadeau que je lui destinais, depuis plusieurs jours, et j'avais soudain peur qu'elle formula un vœux différent, au dernier moment.
Elle éclata de son rire clair et moqueur et déclara sur un ton rassurant :
--- Pas de panique ! Ce que j'attends de vous, vous n'aurez pas à l'acquérir dans un magasin.
Sa sœur aînée poussa un cri indigné :
--- Sissi ! Maman avait interdit que tu demandes un cadeau à qui que ce soit !
--- Ne t'inquiète pas, grosse bécasse, je ne demanderai rien à personne ! Enfin, presque rien…

Après m'être discrètement renseigné sur le cadeau qu'envisageait de lui faire sa mère, j'avais décidé de lui offrir un ordinateur portable. Je l'avais mainte fois entendue se plaindre de devoir utiliser l'appareil familial, même si elle était pratiquement la seule à le faire. Elle déclarait qu'un micro, c'était un agenda ou un journal intime et que chacun devait avoir le sien, ce qui était assez juste.


Quand la grande réception, qu'avait organisée sa mère pour fêter son anniversaire, toucha à sa fin, toutes les copines de Sirène, venues en nombre, se retrouvèrent dans ma piscine. Bien que celle-ci fusse de dimensions assez grandes, elle fut bientôt remplie de jeunes corps frétillants, qui avaient scrupuleusement respecté la règle des seins nus.
Je m'étais retiré chez moi, un peu pour retrouver le calme, beaucoup pour observer à loisir les jeunes naïades, à travers les vitres fumées des grandes baies vitrées de mon séjour obscur.
J'avais soigneusement fermé toutes les ouvertures de ma villa, pour éviter un éventuel envahissement. J'entendis soudain gratter à la porte d'entrée, située sur la façade de la maison, la piscine étant naturellement à l'arrière. En maugréant, je me décidais enfin à aller ouvrir cette porte.
Avant que j'aie pu dire un mot, une forme blanche se glissa entre le mur du couloir et moi, s'engouffrant rapidement dans le séjour.
Je rejoignis Sirène, que je trouvais installée sur mon canapé, devant la vitre fumée qui permettait de voir s'ébattre les jeunes filles en fleurs. Elle n'était vêtue que d'un bikini, sa tenue normale pour la piscine, mais qui, dans cette pièce, semblait bien indécente.
Quand je vins m'asseoir près d'elle, sans quitter ses amies des yeux, elle déclara d'un ton naturel :
--- Je suis venue pour vous remercier pour votre merveilleux cadeau, le seul que j'ai reçu ce soir qui me fasse réellement plaisir. Je crois que vous êtes le seul qui me comprenne réellement.
Avant que j'aie pu répondre quelques platitudes, elle enchaîna :
--- J'aurais autre chose à vous demander.
--- Si c'est des consommables dont il s'agit, disquettes, CD Rom, etc… Tu n'auras qu'à puiser dans mes réserves !
--- Cela m'avait semblé évident ! Me répondit-elle avec un large sourire.
--- C'est d'autre chose dont il s'agit.
--- Je vois ! C'est le fameux cadeau que tu évoquais devant ta sœur et qui a provoqué son courroux.
--- Oui !
--- Je t'écoute.
--- Je désirerais…
--- Oui.
--- Que vous fassiez de moi une femme !
Je restais un moment interloqué, puis je répondis :
--- Même si j'étais Merlin l'enchanteur, je te répondrais qu'il suffit que tu attendes quelques années et la transformation se fera d'elle même.
Elle esquissa un mouvement d'impatience.
--- Ce n'est pas de cela dont il s'agit !
--- Je crains d'avoir très bien compris ce que tu veux…
--- Pourquoi cette réserve, cela vous semble être une corvée aussi désagréable ?
--- Je ne vois là rien de désagréable, bien au contraire, mais beaucoup de bonnes raisons me poussent à ne pas accéder à ta demande.
--- Les quelles ?
--- Tu es une très jeune fille, même si la loi t'accorde un peu trop généreusement la majorité. J'ai deux fois ton âge et la morale publique réprouverait de tels actes.
--- La morale publique !
Elle me regarda avec un étonnement mêlé de dégoût.
--- Je ne m'attendais pas à une telle excuse de votre part !
--- C'est pourtant la première chose qui m'est venue à l'esprit.
--- Hypocrite !
--- Pardon ?
--- Croyez-vous que je n'ai pas remarqué les regards que vous me lancez depuis le premier jour où je suis venu me baigner chez vous ?
--- Je ne doute pas un instant de ta vivacité d'esprit, mais peut-être ignores-tu tout ce qu'il y avait de malsain dans mes regards ?
--- Je ne suis pas naïve au point d'ignorer toute la différence qu'il y a entre ma sœur ou ma mère et moi sur le plan physique.
--- Pourrais-tu développer cette affirmation ?
--- Je sais que mon corps est beaucoup plus proche de celui d'un garçon que de leurs propres corps de femmes.
--- Et alors ?
--- Et alors, je sais aussi très bien ce qui pousse un homme pervers à désirer un être androgyne, comme moi.
J'étais complètement estomaqué par ce qu'elle venait de dire avec une tranquille assurance.
--- Et tu penses que je suis un homme pervers ?
--- Je l'espère fortement ! Si non, que pourrais-je espérer de vous ?
Sa logique était impeccable et je n'avais qu'à m'en prendre à moi-même, si j'avais laissé percer à jour mes troubles désirs.
--- Ma petite fille…
--- Tiens, je suis donc une fille, à vos yeux ?
--- Je n'en ai jamais douté. Me prends-tu pour un homosexuel ?
--- N'avons nous pas tous une part d'homosexualité en nous ?
--- Mon Dieu ! Il n'y a plus d'enfants.
--- Je suis ma-jeu-re, Monsieur !
--- Oui je sais, mais parle-moi plutôt de ton homosexualité.
Je cherchais à gagner du temps ou peut-être à la mettre dans l'embarras. Lourde erreur !
--- Vous voulez que je vous raconte comment je caresse les nichons de ma sœur ?
--- Je n'espérais pas, qu'en plus, cette part soit incestueuse !
--- Pas de grands mots ! Combien de frères et sœurs, d'un âge proche, ont joué à touche-pipi étant enfants ?
--- C'est donc ce que tu as fait ?
--- Bien que nous ayons été pourvues des mêmes accessoires, il était plus facile d'examiner ceux de l'autre que les siens. Ce qui n'était que curiosité devint ensuite un jeu, puis l'on découvrit qu'il y avait là une source de plaisir…
--- Je ne suis pas ton confesseur, mais tu as droit quand même à mon absolution.
--- Même si ma langue a remplacé souvent mon doigt ?
--- Et celle de ta sœur ?
--- La Princesse veut bien que l'on s'occupe d'elle, mais ne veut pas faire le moindre effort.
--- Ces petits jeux ont cessé à quel âge ?
--- Je crois avoir parlé tout à l'heure des nichons de ma sœur, elle ne l'a pas eu toute enfant !
--- Tu veux dire que cela continue encore aujourd'hui ?
--- Aujourd'hui, non, on n'a pas eu le temps, mais hier soir…
--- Si toutes deux y prenaient du plaisir, je ne trouve rien à redire. D'autant moins que l'inhibition de l'inceste concerne en priorité les mâles, pour éviter des fécondations contraires à l'intérêt de l'espèce.
--- Et la morale publique ?
--- Tant que vous n'exposaient pas vos petites pratiques sur la place publique…
--- Il est pourtant très excitant de chercher des lieux insolites pour le faire !
--- Et ta chaste sœur accepte de prendre de tels risques ?
--- Sous ses airs de Sainte Nitouche, elle est beaucoup plus dessalée qu'elle en a l'air !
--- Un exemple de lieux insolites ?
--- Dans un couloir, porte ouverte, pendant que Maman regarde la télévision à quelques mètres. Suzanne allongée sur le sol, ses fesses nues sur le carrelage froid (elle adore ça !), moi blottie entre ses cuisses, titillant son clitoris d'un doigt, pendant que ma langue fouille à l'intérieur de sa vulve…
--- Et vous n'émettez aucun bruit qui puisse vous trahir ?
--- Moi, j'ai la bouche pleine, Suzanne se mord une main.
--- Incroyable ! On lui donnerait le Bon Dieu sans confession.
--- A moi non ?
--- Toi, je t'ai toujours prise pour un petit démon !
--- J'avoue que c'est moi qui suis l'inspiratrice de ces réjouissances.
--- Je n'en doute pas une seconde !
--- Ce que je viens de vous apprendre ne vous écœure pas de ma bouche ?
--- Non, dans la mesure où la mienne prendrait autant de plaisir en étant à sa place.
--- Alors, pourquoi ne m'embrassez-vous pas ?
Avant que j'aie pu esquisser le moindre mouvement, Sirène s'était jetée sur moi et avait collé ses lèvres contre les miennes. J'aurais eu bien mauvaise grâce à ne pas ouvrir la bouche. Sa langue s'insinua dans l'ouverture et vint adroitement se nouer à la mienne. La petite garce avait développé (uniquement avec sa sœur ?) une réelle expertise du baiser. Ce jeune corps chaud et gracile, plaqué contre moi, me fit un peu perdre le contrôle de moi-même. Mes mains se mirent à le pétrir avec un peu d'affolement, ce qui accentua encore la passion que le petit faune mettait dans son baiser. Elle retira brutalement sa bouche et l'approcha vivement de mon oreille, je crus un instant qu'elle allait y plonger sa diabolique petite langue, mais elle en fit rien et se contenta de chuchoter :
--- Je suis certaine de pouvoir vous donner, à vous aussi, beaucoup de plaisir avec ma bouche!
--- L'as-tu déjà utilisée avec un garçon ?
Elle s'écarta brutalement de moi, la mine renfrognée.
--- Cela ne m'aurait ni étonné, ni choqué.
Elle laissa éclater aussitôt de son rire clair et déclara avec un grand sourire :
--- Je n'ai pas eu à ma disposition un sujet d'expérience.
--- Et, à présent, tu penses pouvoir m'utiliser à cette fin ?
--- Idiot ! Vous je vous aime, c'est différent !
Il ne me manquait plus que cela ! Après avoir fait l'imbécile pendant des heures à contempler avidement le fruit défendu, voilà que celui-ci me déclarait à présent son amour. Je me voyais déjà embarqué sur une bien douce galère, mais une galère quand même. Il fallait que je reprenne le contrôle de moi-même et du petit démon, par la même occasion.
--- Écoute, ma puce, j'ai beaucoup de… D'affection pour toi et je ne refuse pas la merveilleuse offrande que tu me fais, mais je tiens à ce que cela se fasse à mon rythme et ma manière. Pour une fois, tu vas obéir à quelqu'un !
--- Je serai votre esclave, humble et soumise !
--- Hum ! Je n'en demandais peut-être pas autant.

Je me retrouvais ainsi dans une situation paradoxale et très excitante. Une gamine, pour laquelle j'avais un vif désir sexuel, se mettait à ma disposition sur ce plan là, souhaitant même ardemment que j'use et que j'abuse de son jeune corps. Mais, bien qu'aux yeux de la loi elle fusse majeure et consentante, donc sans risque pour moi, son aspect juvénile, qui justement éveillait mon appétit, me procurait également un blocage psychologique. J'étais la victime d'un tabou moral, moi qui pensais être totalement amoral dans ma sexualité.
Il était clair que je ne voulais pas lâcher cette jeune proie, qui s'offrait à moi, de peur de la voir se tourner vers un autre qui n'aurait pas mes scrupules.
Il fallait absolument que, dans un délai raisonnable, je parvienne à me débarrasser progressivement de toutes mes inhibitions.

Après tout, il ne s'agissait pas d'un ange de candeur. Elle m'avait avoué, sans honte apparente, des pratiques incestueuses qui auraient fait frémir la courtisane la plus expérimentée. Peut-être que la solution se trouvait de ce côté là. Assister à l'une de leurs séances torrides pouvait être un excellent moyen de m'affranchir de mes derniers scrupules.
Je fis part de ce désir à la jeune fille. Elle prit un air soucieux et tarda à répondre.
--- Est-ce que cela te pose un problème ?
--- Oui, un très gros problème !
--- Lequel ? Je ne comprends pas.
--- Me voir besogner ma sœur, vous conduirait immanquablement à regarder celle-ci dans une situation très intime…
--- Oui, et alors ?
--- J'ai peur, qu'alors, se soit-elle qui vous inspire du désir et plus que moi.
--- Il n'y a aucun risque ! Ne l'ai-je pas observée depuis des semaines dans une tenue qui ne cachait presque rien de ses charmes ?
--- Oui, mais…
--- Si je devais être attiré par une femme " normale ", ce serait plutôt ta mère qui aurait ma préférence !
--- Je suis d'ailleurs certaine que cela lui plairait beaucoup. Je ne l'ai jamais vue se comporter avec un autre homme comme elle le fait avec vous.
--- Tu sais bien que, parce que je suis pervers, comme tu le dis si bien, c'est toi qui m'excite, pas elle.
--- Il serait pourtant bien commode que vous deveniez mon Beau-Père !
--- Toujours tes prédispositions à l'inceste ?
--- Non, je ne vois que le côté pratique de la chose…
--- Et la pérennisation de nos relations ! Petite sotte, je n'ai pas l'intention de te laisser filer loin de moi. Pour te rassurer, je veux bien faire la cour à ta mère, juste pour lui enlever l'envie, éventuelle, de déménager loin de chez moi.
--- Bravo !
Soudain débarrassée de ses inquiétudes, Sirène battait des mains avec enthousiasme.

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